Sauriez-vous quoi faire en cas de collision avec un cerf, un orignal ou tout autre animal sauvage, petit ou grand? Ce genre d'accident est malheureusement trop commun, particulièrement en cette période de l'année. Savez-vous si vous êtes assuré pour ce type de collision?

  • Il se produit davantage de collisions avec un cerf ou un orignal durant la saison des amours automnale soit en octobre et en novembre, et de nouveau au printemps après la naissance des petits et la recherche active de nourriture par les parents.

Assurance auto

Si vous avez par malheur déjà heurté un gros gibier en voiture, un chevreuil, un orignal, ou un ours par exemple, vous savez que ce genre de collision peut causer des dommages considérables à la voiture. Êtes-vous assurés en conséquence? Certainement si vous avez opté pour une assurance collision et une couverture complète au moment de contracter votre assurance. Mais de nombreux automobilistes négligent souvent de souscrire ces assurances.

L'assurance collision assure les dommages subits lors d'un accident, alors que la couverture complète couvre les réclamations qui ne sont pas liées à un accident. Il faut savoir que ces deux assurances sont vendues avec une franchise.

Collision ou complète, laquelle de ces assurances s'applique en cas de collision avec un animal?

Tout dépend si l'animal était vivant et en mouvement au moment de la collision ou s'il avait d'abord été heurté par une autre voiture et était déjà mort. Si l'animal était vivant et qu'il est soudainement apparu sur la route, c'est généralement la couverture complète qui s'applique. À l'inverse, si l'animal était déjà mort au moment de l'impact, alors c'est la couverture collision qui devrait s'appliquer. Pourquoi cette distinction? Parce qu'il est raisonnable de penser qu'un automobiliste devrait pouvoir, de manière sécuritaire, tenter d'éviter un animal qui gît au beau milieu de la route.

Éviter ce type de collision

Chaque heure sur les routes canadiennes, il se produit entre 4 et 8 accidents impliquant un gros gibier. Au Québec, ce type de collision se produit 7000 fois par an. La fondation Wildlife Roadsharing Resource Centrea d'ailleurs quelques conseils à donner aux automobilistes pour éviter ce genre d'accident et pour savoir quoi faire dans les cas ou ils sont inévitables.

Conseils pour éviter une collision avec un animal

Dans les zones où l'on doit s'attendre à voir des animaux sauvages, en particulier les zones où des panneaux indiquent leur présence, on doit :

  • Toujours attacher sa ceinture;
  • Rester aux aguets et prêt à réagir, particulièrement à l'aube et au crépuscule;
  • Réduire sa vitesse particulièrement la nuit lorsque la visibilité est réduite. On réagit mieux à basse vitesse;
  • Avoir l'œil sur la route et ses abords en permanence. S'il y a des passagers à bord, on peut aussi leur demander de garder l'œil ouvert. Plus il y a d'yeux, mieux c'est;
  • Dès que l'on aperçoit un animal, il faut savoir qu'il y en a d'autres dans le voisinage, bien des animaux se déplacent en groupe;
  • En présence d'animaux sur la route, il faut rester calme, retirer son pied de l'accélérateur et freiner doucement. Il faut aussi activer les clignotants d'urgence pour signaler le danger aux autres automobilistes.

Au cas où la collision avec l'animal serait inévitable

Règle générale, il faut résister à l'envie de l'éviter et risquer de causer un accident plus grave. Une possible perte de contrôle pourrait entraîner une collision avec d'autres voitures, voire avec des cyclistes ou des piétons. Mieux vaut garder le contrôle de son véhicule et :

  • Fixer la direction où l'on souhaite aller et non l'animal qui gît sur la chaussée;
  • Ôter le pied de l'accélérateur, freiner prudemment et tenir fermement le volant.

En cas de collision avec un animal il faut :

  • Se garer dans un endroit sûr et activer les clignotants d'urgence. Pour quitter le véhicule, il faut se placer hors de la route et éviter les véhicules qui arrivent en sens inverse;
  • Appeler le 911 si quelqu'un est blessé;
  • Appeler la police si l'animal est blessé, bloque la circulation ou représente un danger pour les autres automobilistes. Il faut éviter de l'approcher, surtout s'il est blessé;
  • Au Québec, il faut également prévenir un agent de la faune et la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) pour connaître la marche à suivre pour les éventuelles réclamations auprès de l'assureur public.
  • Inspecter le véhicule et noter les dommages. S'il y en a, il faut appeler la police et son assureur qui seront tous les deux en mesure de prodiguer quelques conseils et de vous renseigner en ce qui concerne la marche à suivre;

Même si les dommages semblent minimes, il faut s'assurer que la voiture est en bon ordre, qu'il n'y a pas des fuites liquides, d'ampoules brisées ou d'autres types de dommages qui pourraient rendre la conduite dangereuse. Dans le cas contraire, il faut appeler une dépanneuse.